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20 mai 2019

la kora : Zal Sissokho

 

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N'est pas griot tout musicien qui vient d’Afrique!

 

L'un de ses ancêtres fut le premier joueur de kora de l'histoire et son frère, Younoussa, fut dans les années 1980, le premier griot à venir s'installer au Québec.

Au Sénégal, la famille des Sissokho est l'une des plus importantes représentantes des griots, ceux qui transmettent oralement l'histoire du peuple mandingue depuis des siècles. Bref, Zal Idrissa Sissokho était prédestiné à chanter et à jouer de la kora.

 

Né au Sénégal, il joue de la musique depuis ses 11 ans. Très tôt également, il chante et compose en mandingue et en wolof des chansons inspirées du répertoire ouest-africain. Il perfectionne sa pratique de la kora auprès de son père, Diéourou Sissokho, puis, sous la férule d'un des maîtres de l'instrument, Toumani Kouyaté, et accompagne l'auteur compositeur sénégalais El Hadj NDiaye.

 

 Il embarque pour le Québec à la fin des années 1990 et y joue notamment avec les frères Diouf, Richard Séguin, le Montréal Jubilation Choir, Corneille, Monica Freire, Lilison, IKS, Muna Mingolé, Alpha Yaya Diallo... Il fait sonner son instrument également pour des musiques de films dont « Un dimanche à Kigali » de Robert Favreau. À Las Vegas, il participe au spectacle « O » du Cirque du Soleil.

 

- En 2004, il fonde son propre groupe, nommé Buntalo. Il s'entoure pour cela de musiciens montréalais originaires d'Afrique de l'Ouest : Aboulaye Koné à la guitare, David Mobio au clavier, Manu Pelé à la basse et Thomas Niamke Ehui à la batterie. Leur répertoire est composé de créations originales de Zal Idrissa Sissokho et de Manu Pelé ainsi que de pièces classiques mandingues, qu'il chante en malinké et en wolof. Une large palette permettant de faire cohabiter tradition et modernité.

- En 2007, plusieurs de ses chansons apparaissent sur la compilation du festival international « Nuits d'Afrique ». Un avant-goût prometteur d'un album complet qui ne tardera pas.

 

 - En février 2008, Zal bénéficie d’une belle reconnaissance : il reçoit le prix « OQAJ-Rideau » des Amériques décerné pour l'excellence de sa performance, la générosité de sa présence sur scène et pour la beauté de ses métissages musicaux. Il sort son premier album, tant attendu, dans la foulée : « Silaba » (la grande route). Cet hommage aux ancêtres présente son inestimable héritage musical et retrace la « grande route » que Zal a parcourue depuis ses débuts au Sénégal.

 

 

 

 

 

 

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